Qui est Atlas ?

Atlas est d'une grosse société d'édition, qui traite notoirement de sujets de collection. Elle a édité des fiches documentaires ferroviaires, mais aussi des de véritables maquettes à collectionner comme matériel militaire, avions.....et depuis juin des autorails, vendus en VPC sur leur site (avec les bons de réductions compter 20 Euros). Contrairement à Altaya, il ne s'agit pas de moules déjà utilisés et de kits à prix croissants. Ici les modèles sont complets, très souvent inédits. Ce mois ce sera la Micheline coloniale. A ces prix le matériel n'est pas motorisé, mais sur un autre forum un amateur décrit la motorisation d'un Picasso. Les anglais qui ont un vocabulaire ferroviaire plus étendu que les français, donnent le nom de "dummy" à ce genre de productions.

Site d'Atlas : Autorails.
Productions Atlas : La gamme


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Stef

Voyant la crise de 1929, tous les fabricants liés à l'automobile imaginèrent des solutions utilisant des moteurs automobiles pour desservir les petites lignes. En l'absence de cahier des charges des compagnies, chacun y alla de son invention. L'intérêt de Michelin était évidemment d'augmenter le marché des pneus, invention qui perdure encore pour certaines lignes de métro.

Documentation : Les Autorails de France tome 1 épuisé.

Le prototype type 5 était la synthèse des prototypes précédents. Le moteur était un Hispano de 46 cheveaux. La caisse était celle d'un trimoteur Wilbault, prélevée sur une commande. La capacité fut limitée à 10 places Pullman, comme l'avion, mais avec des fauteuils plus lourds.
Raoul Dautry (directeur du réseau Etat) très ouvert aux nouvelles technologies, autorisa un raid Paris Deauville avec de nombreuses personnalités. Le temps de parcours fut de 2 heures 14 minutes, avec une marche tracée à 110 Km/h, le 10 septembre 1931. Une course était organisée avec la 241 A 1 Etat devenue 241 A 65 de la SNCF et conservée à Full en Suisse. Une carte postale Golliath et David en gare de Deauville fut largement diffusée.
Ce fut la seule prestation publique de l'engin. Donné au musée de l'Auto à Compiègne, qui faute de place le laissa dehors aux intempéries, puis le démolit en 1948.



Site Atlas : Micheline type 5

La micheline type 5 dans sa boite ; une présentation plutôt flatteuse :


mi avion, mi camion, un look véritablement original :


La forme de la carlingue d'avion est spécialement reconnaissable


Voir aussi dans nouveautés : Type 51 "Colonial"


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Stef

Sezame obligatoire, pour en savoir plus sur l'offre : acheter un X 3 800 à 9,90 Euros franco, éventuellement gratuit si vous achetez le modèle suivant qui comporte un DVD pour 19,90 Euros, soit même pas le prix du DVD.

A le regarer il présente bien, les gravures sont fines, il manque le numéro sur les faces frontales. L'engin étant démotorisé, le reproduction du moteur est visible à travers la fenêtre. Seul ombre au tableau les sièges ne sont pas à la bonne couleur.
Première ombre les roues ne tournent même pas, une fois dévissé du socle il est très difficile de refixer sur son socle.
Vouloir le motoriser risque d'être long et onéreux.

Ce n'est pas indiqué sur le site, mais pour continuer on doit prendre un abonnement d'un autorail par mois, et il est impossible d'avoir un modèle isolé ou 2 exemplaires. Heureusement on commence déjà à en voir d'occasion.







Stef

Les ministère des colonies moins regardant que les compagnies de chemin de fer confia la réalisation d'autorails à voie métrique pour les colonies françaises. La premiere fut mise en service à Madagascar en 1933 après des essais sur le circuit Michelin voisin de Clermont Ferrand. Plusieurs unités furent livrés jusqu'en 1953. Elles roulèrent jusqu' en 1984, immobilisées par le manque de pneus. Deux furent démontées et transformées en habitation.
En 1994  le constructeur s'interessa à son patrimoine et acheta une micheline "habitation" qui fut remontée avec ses pièces d'origine pieusement conservées au dépôt. Destinée au musée de la marque, le bibendum accepte des prêts, comme il le fit pour la Baie de Somme, ou la ligne musée du pays Basque espagnol. Sa longueur ne correspondant à aucun pont tournant est un obstacle pour de nouvelles escapades. Un autre exemplaire est conservé en état de marche à Tananarive. En janvier 2012 il fit le tour de l'ile pour un groupe d'amateurs anglais (3).

N'étant pas intéressé par les multiples réalisations de la marque, je me suis dit que j'en trouverai bien une dans une bourse, ce qui fut le cas. La décoration ivoire fait plutôt sobre un peu résine genre Mougel (1), même si en s'approchant on réalise que c'est très détaillé. L'achat de ce dummy (2) était motivé par la reproduction d'une photo de 1952 où un exemplaire de type 51 était acheminée sur un wagon surbaissé. Hélas elle est trop longue pour figurer sur un wagon V.B.
(1) Dans ma mémoire elle est blanche, il me faut rechercher mes photos Porte de Versailles où elle fut exposée. Les vidéos indiquées la montrent bien de cette couleur, le Bibidum n'a pas été reproduit par Atlas, ce qui aurait donné un peu de vie à cet engin
(2) Dummy de l'anglais factice.
(3) Dans le cadre historique Michelin accepta de refabriquer une série de pneus.






Vidéo : Micheline 51 arrive au Havre
Vidéo : Premiers essais en France

Stef