Les séries plastique (locomotive, automotrice voitures, wagons)
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Les séries plastique (locomotive, automotrice voitures, wagons)
C'est en 1958 que VB se modernisa avec l'utilisation des matières plastiques. Cette référence se trouve par rapport au catalogue, illustré par un dessin et non des photos. Mârlin utilisait le plastique depuis 1956.
Les matières plastiques furent utilisées pour :
- La locomotive 060 DB et l'automotrice de banlieue Z 5100
Noter l'abandon des boites beiges grainées avec filet rouge pour un coffret plus imposant et au design modernisé.
Le modèle semble très simplifié de nos jours. Pas d'aménagement intérieur, pas de mains courantes rapportées. Surtout la gravure des bogies fait grossière, à l'époque on pouvait beaucoup mieux faire déjà
- Des wagons : inox DEV A 8, spimplifiée en 1ère et 2ème classe pour éviter d'avoir 2 moules et 2 stocks ; une voiture lits, et le fourgon "Mistral".
Un peu courtes ces voitures n'eurent pas grand succès et sont totalement délaissées sur le marché de l'occasion. Pourtant pendant 60 ans la plus fidèles reproduction de ce train de luxe. Elles souffraient d'un défaut de conception, l'attelage trop haut venait buter contre les tampons et les wagons déraillaient. Pour essayer de liquider le stock, monsieur Lejeune vendit des kits à peindre. La seule peinture disponible pour le plastique était Humbrol, passé au pinceau. La peinture n'était pas très au point et comportait des grumeaux donnant un résultat assez médiocre.
Les ventes de monsieur Lejeune ne démarrant pas, il eut l'idée de réutiliser abondament le thème du Mistral. Des plaques furent vendues à l'unité pour décorer les anciennes productions et aussi promouvoir les ventes de la BB, qui n'avait pas saturé son marché.
- Remplacement du zamac pour les wagons de marchandises de la gamme :
Tombereau essieux vides ou chargés de charbon
Couvert essieux (Electro Entreprise et train desherbeur)
tombereau à bogies vide ou chargés de charbon TP
couvert à bogies TP
citerne à bogies TP.
D'après les témoins de l'époque tous les moules n'ont pas été transformés ce qui expliquerait l'absence de wagons plats. Certains wagons n'ont fait l'objet que de productions d'essais. L'abondance de citernes permet de penser que la série fut industrialisée.
Cette mutation a eu une grande impotance, car il ne s'agissait plus de séries à la dizaine, mais chaque fabrication était de 1 000 pièces, à stocker, peindre, monter et vendre.
Lors du rachat par monsieur Lejeune il restait un stock énorme de caisses et pièces disparates en plastique ou en zamak. Monsieur Lejeune n'ayant pas racheté la marque, les articles devaient être sans plaque, des écarts étant plausibles. Monsieur Lejeune n'a vécu que sur le stock durant toute son activité sauf le fourgon Mistral dont il commanda 1000 exemplaires, mais seulement 500 furent livrés suite à la rupture du moule.
Plus discret fut le changement sur les chariots des wagons à essieux ou les boites à huile en plastique furent remplacées par des boites à rouleau en zamak. La gravure était moins fine.
Injustement ces wagons ont été délaissés par les collectionneurs et se trouvaient facilement dans les années 80 à vil prix. Pour moi durant plus de 25 ans ce furent les seuls wagons époque III légers à bon roulement que l'on trouvait sur le marché.
Tombereau à essieux chargé de charbon :
Tombereau bogies chargé charbon (sans immatriculation)
Fourgon M zamac et plastique :
Le modèle plastique a été simplifié par la suppression des mains courantes. On remarque les anciennes boites à huile sur le fourgon zamak, et les nouvelles type SKF sur le fourgon simplifié.
Le wagon train desherbeur n'a existé qu'en plastique. Comme le citerne les inscriptions des 2 cotés sont différentes.
Stef
Les matières plastiques furent utilisées pour :
- La locomotive 060 DB et l'automotrice de banlieue Z 5100
Noter l'abandon des boites beiges grainées avec filet rouge pour un coffret plus imposant et au design modernisé.
Le modèle semble très simplifié de nos jours. Pas d'aménagement intérieur, pas de mains courantes rapportées. Surtout la gravure des bogies fait grossière, à l'époque on pouvait beaucoup mieux faire déjà
- Des wagons : inox DEV A 8, spimplifiée en 1ère et 2ème classe pour éviter d'avoir 2 moules et 2 stocks ; une voiture lits, et le fourgon "Mistral".
Un peu courtes ces voitures n'eurent pas grand succès et sont totalement délaissées sur le marché de l'occasion. Pourtant pendant 60 ans la plus fidèles reproduction de ce train de luxe. Elles souffraient d'un défaut de conception, l'attelage trop haut venait buter contre les tampons et les wagons déraillaient. Pour essayer de liquider le stock, monsieur Lejeune vendit des kits à peindre. La seule peinture disponible pour le plastique était Humbrol, passé au pinceau. La peinture n'était pas très au point et comportait des grumeaux donnant un résultat assez médiocre.
Les ventes de monsieur Lejeune ne démarrant pas, il eut l'idée de réutiliser abondament le thème du Mistral. Des plaques furent vendues à l'unité pour décorer les anciennes productions et aussi promouvoir les ventes de la BB, qui n'avait pas saturé son marché.
- Remplacement du zamac pour les wagons de marchandises de la gamme :
Tombereau essieux vides ou chargés de charbon
Couvert essieux (Electro Entreprise et train desherbeur)
tombereau à bogies vide ou chargés de charbon TP
couvert à bogies TP
citerne à bogies TP.
D'après les témoins de l'époque tous les moules n'ont pas été transformés ce qui expliquerait l'absence de wagons plats. Certains wagons n'ont fait l'objet que de productions d'essais. L'abondance de citernes permet de penser que la série fut industrialisée.
Cette mutation a eu une grande impotance, car il ne s'agissait plus de séries à la dizaine, mais chaque fabrication était de 1 000 pièces, à stocker, peindre, monter et vendre.
Lors du rachat par monsieur Lejeune il restait un stock énorme de caisses et pièces disparates en plastique ou en zamak. Monsieur Lejeune n'ayant pas racheté la marque, les articles devaient être sans plaque, des écarts étant plausibles. Monsieur Lejeune n'a vécu que sur le stock durant toute son activité sauf le fourgon Mistral dont il commanda 1000 exemplaires, mais seulement 500 furent livrés suite à la rupture du moule.
Plus discret fut le changement sur les chariots des wagons à essieux ou les boites à huile en plastique furent remplacées par des boites à rouleau en zamak. La gravure était moins fine.
Injustement ces wagons ont été délaissés par les collectionneurs et se trouvaient facilement dans les années 80 à vil prix. Pour moi durant plus de 25 ans ce furent les seuls wagons époque III légers à bon roulement que l'on trouvait sur le marché.
Tombereau à essieux chargé de charbon :
Tombereau bogies chargé charbon (sans immatriculation)
Fourgon M zamac et plastique :
Le modèle plastique a été simplifié par la suppression des mains courantes. On remarque les anciennes boites à huile sur le fourgon zamak, et les nouvelles type SKF sur le fourgon simplifié.
Le wagon train desherbeur n'a existé qu'en plastique. Comme le citerne les inscriptions des 2 cotés sont différentes.
Stef
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Date d'inscription : 12/02/2012
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